Le bonheur au travail, un levier de performance pour l’entreprise ?
Au quotidien, nous ne sommes pas forcément conscient de la place de notre travail dans notre vie perso, pourtant la distinction entre les deux s’avère très importante.
39, ce n’est pas le nombre de fois dans la journée où vous vous êtes sentis débordé, non pire, c’est le pourcentage de salariés qui ne pensent pas avoir un bon équilibre vie professionnelle-vie privée. C’est beaucoup sachant que, selon l’étude « Révélez vos talents »d’Automatic Data Processing (ADP) qui a interrogé plus de 2 500 travailleurs, trois quarts des salariés français (75%) préfèrent garder bien distinctes et clairement séparées leur vie professionnelle et leur vie personnelle.
Pourquoi un tel besoin d’équilibre ?
Au quotidien, nous ne sommes pas forcément conscient de la place de notre travail dans notre vie perso, pourtant la distinction entre les deux s’avère « très importante » dans la perspective d’un emploi idéal pour 62% des femmes et pour 52% des hommes.
Pourquoi faudrait-il absolument tout compartimenter ? Et bien parce que, pour pouvoir les apprécier individuellement, ces deux vies menées de front ne devraient pas avoir d’influence l’une sur l’autre. Vous n’avez jamais remarqué à quel point vous pouvez être irritable de retour à la maison lorsqu’un projet pro ne s’est pas passé comme prévu pendant la journée…? Et bien, pour 42% des salariés français une mauvaise journée passée au travail a un impact direct sur leur vie personnelle. Et l’inverse est également vrai : deux tiers des salariés français (65 %) affirment que leur vie privée a des conséquences sur leur performance professionnelle.
Quelles en sont les conséquences ?
Un bon équilibre paraît donc essentiel pour éviter de basculer du mauvais côté de la force, surtout dans le monde du “tout-connecté”, où il est difficile pour les salariés de déconnecter. Carlos Fontelas De Carvalho le Président d’ADP en France et en Suisse analyse d’ailleurs très bien cette situation : « Avec l’avènement de la flexibilité dans le travail, et l’utilisation répandue des technologies qui l’accompagnent, les entreprises risquent d’encourager une culture du “toujours disponible”», susceptible d’entrainer des sollicitations professionnelles, le week-end ou tard dans la soirée.
Une loi sur la déconnexion à dû être mise en place pour éviter que le travail ne s’immisce dans la vie privée des salariés, il semble alors logique que la frontière entre vie privé et vie professionnelle s’affine et que ceux confrontés à ce genre de problématique soit plus enclins au burn-out ou à une baisse de productivité. Par ailleurs les Résultats 2017 du Baromètre OPE de la Conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle confirment cela, avec 97% des salariés interrogés qui déclarent qu’un meilleur équilibre des temps améliorerait leur qualité de vie et leur santé au travail.
Alors, que faire ?
Toujours selon le Baromètre OPE, 32 % des salariés ne sont pas satisfaits du temps qu’ils consacrent à leur vie professionnelle. Ils mettent en avant le souhait d’une plus grande flexibilité dans l’aménagement des horaires. Les pratiques telles que le télétravail, le travail en remote ou tout moyen d’organiser son temps comme on le souhaite, sont de plus en plus proposées par les RH et les décideurs d’entreprise. Mais elles ne sont malheureusement pas encore largement adoptées, d’ailleurs c’est 64% des sondés qui estiment que leur employeur n’agit pas assez pour les aider à trouver un bon équilibre.
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Chez FineDigit, nous restons trés proche de nos collaborateurs, malgré parfois leur éloignement lorsqu’ils sont en mission. Notre taille et nos valeurs nous incitent à respecter l’autre, collaborateur comme client d’ailleurs. Toutefois malgré notre taille humaine, et travaillant dans des milieux comme l’innovation technologiques pour les marchés financiers, dans lesquelles l’exigence de performance est trés élevée, nous envisageons rapidement d’avoir recours à un chief Happyness manager, pour garantir leur bien être et également s’assurer qu’ils pourront durablement maintenir leur niveau de performance. assure Frédéric du Chayla CEO de FineDigit.
Donc si vous ressentez que votre vie pro’ prend trop de place et cannibalise votre temps et votre esprit, n’attendez pas une prise de conscience de votre entreprise. Imposez-vous une certaine discipline pour rééquilibrer votre vie et maintenir le bon cap sur le long terme. Commencez par établir des priorités tout n’est pas urgent. Ensuite, n’oubliez pas que vous n’êtes pas un chatbot disponible 24/7, voyons. Notre conseil : efforcez-vous de faire ce qu’il faut pour travailler mieux quand vous êtes au travail (vous ne vous en porterez pas plus mal) .