LA FINANCE EN ROUTE VERS LE CLOUD HYBRIDE
Le secteur bancaire est en pleine effervescence. Les nouveaux usages liés au mobile et au digital ont amené l’ensemble des acteurs du secteur à réinventer sa panoplie de services. Par ailleurs, l’arrivée de nouveaux acteurs (Fintech, pure player de la banque en ligne, GAFA) ne cessent de bouleverser le modèle établi. En ce sens, l’ensemble du secteur a placé les nouvelles technologies : intelligence artificielle, blockchain, cloud, au cœur de sa stratégie de transformation digitale.
Le secteur bancaire est en pleine effervescence. Les nouveaux usages liés au mobile et au digital ont amené l’ensemble des acteurs du secteur à réinventer sa panoplie de services. Par ailleurs, l’arrivée de nouveaux acteurs (Fintech, pure player de la banque en ligne, GAFA) ne cessent de bouleverser le modèle établi.
En ce sens, l’ensemble du secteur a placé les nouvelles technologies : intelligence artificielle, blockchain, cloud, au cœur de sa stratégie de transformation digitale.
Les objectifs du secteur : intégrer la masse de données liés du big data, se mettre en conformité avec les nouvelles réglementations et répondre aux enjeux de l’open banking. Place à l’ouverture et à l’agilité. Une profonde mutation à tous les niveaux qui implique une migration de fond de l’architecture en place vers un modèle hybride.
Trois enjeux digitaux majeurs et des infrastructures en voie d’obsolescence.
Le premier : la connaissance client, à l’heure du cross-canal et du big data, les banques n’ont d’autre choix que d’évoluer d’un marketing produit à un marketing client, et d’un marketing de la segmentation à un marketing de l’individualisation. Une compréhension client en temps réel rendue aujourd’hui possible grâce en particulier à l’intelligence artificielle, mais qui implique l’intégration de plus en plus de données et évidemment de plus en plus rapidement. À la clé : la possibilité d’adresser au bon client la bonne offre au bon moment.
Le second: l’agilité, face à la complexité des mainframes bancaires traditionnels. Ces infrastructures néanmoins indispensables pour adresser la capacité de stockage et de traitement nécessaire aux banques génèrent souvent un manque d’agilité. Conséquemment, le manque d’agilité induit par les mainframes marque une différence majeure avec les nouveaux acteurs bancaires digital native et agile “by design”. Les banques traditionnelles vont devoir avec retard déployer des infrastructures agiles, capables d’interagir avec l’existant et de développer de nouveaux services très rapidement.
Enfin, la compliance, avec les multiples réglementations européennes à l’image du RGPD entré en vigueur en mai dernier, qui ajoute de multiples contraintes aux systèmes bancaires.
En route vers le cloud hybride : réactivité, agilité “by design”, et coûts réduits…
Face au volume croissant de données et au besoin de sécurité accrue de ces datas (lié en partie aux nouvelles réglementations), les architectures traditionnelles désormais en voie d’obsolescence doivent être repensées en y injectant une forte dose d’agilité.
En cs sens, les organisation se penche sur l’opportunité d’adopter des bases de données masterless mise en œuvre dans une architecture cloud hybride. Ce type d’infrastructure « sans single point of failure » offrant une disponibilité à 100 % quelle que soit la localisation des serveurs, une agilité « native », une facilité de mise en œuvre optimale et bien évidemment des coûts réduits !
Une infrastructure cloud hybride qui facilitera également l’efficacité des équipes DevOps. Bénéfice clef pour les banques : des données disponibles en temps réel et la possibilité de développer en un temps records de nouvelles applications directement dans le cloud. Quant au client final, il disposera d’un accès à l’ensemble de ses informations sur tout type de support et se verra offrir des offres personnalisées à des moments clefs de sa vie.
Le multicloud de demain se prépare aujourd’hui
Si les contraintes légales et de sécurité ont amené les banques à intégrer tardivement toute la dimension du cloud, le secteur a désormais fermement entamé le virage vers l’architecture hybride. Ce mouvement va s’accélérer d’ici 2020 impulsé par des banques telles que la Société Générale ou le Crédit Agricole. Un passage obligé, notamment pour les groupes internationaux, qu’il est nécessaire d’anticiper dès aujourd’hui étant donné la vitesse imposée par les Fintech et autres start-up.
Néanmoins, l’expérience d’autres secteurs d’activité précurseurs a permis de mettre en exergue certains avantages liés au Multicloud, essentiellement en terme de rationalisation et d’optimisation des coûts. Les entreprises du secteur ont donc récemment challengé leurs prestataires en leur demandant d’orienter leur stratégie vers le multicloud (stratégie déjà déployée par plus de huit entreprises mondiales sur dix). En ce sens, cette architecture masterless fluidifiera l’ensemble des interactions entre les différents serveurs localisés partout dans le monde et permettra aux acteurs traditionnels du secteur d’envisager de rivaliser en agilité avec les nouveaux entrants du secteur.